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Photo du rédacteurCatherine Manchon

Je pense et puis j'oublie

Dernière mise à jour : 22 oct.



Mais aussi, je me demande comment marche ma petite tête.  Quand je fais quelque chose, la concentration au poil, j’avance.  Je suis en train d’agir, ma pensée est branchée sur ce que je fais. Je bosse efficace.  Quant à l’idée lumineuse qui m’a traversé tout à l’heure, en fait ce n’était qu’une lumière que je n’ai pas su retenir. Donc pschitt... elle s’est envolée
Comme le pétale, mes idées s'envolent

Je pense et puis j’oublieMon cerveau ce traître.

- L’image est si belle, la pensée si forte que je ne pourrai pas l’oublier.

- Ce que je viens d’élucider est tellement évident que je le mettrai par écrit tout à l’heure. Je m’en souviendrai forcement !


Et lorsque le tout à l’heure se pointe.

Vide !  J’ai la tête vide. Non c’est impossible… Hé bien si !


Chaque fois, je me fais piéger. Je remets à plus tard, et entre temps c’est la dispersion mentale, le cerveau fait ses bulles et voilà, j’ai perdu mon scoop !

Pas malin ! 


Promis, je ne me sépare plus de mon carnet crayon, mes notes sur androïde si vous préférez. 


Mais aussi, je me demande comment marche ma petite tête.

Quand je fais quelque chose, la concentration au poil, j’avance.

Je suis en train d’agir, ma pensée est branchée sur ce que je fais. Je bosse efficace.

Quant à l’idée lumineuse qui m’a traversé tout à l’heure, en fait ce n’était qu’une lumière que je n’ai pas su retenir. Donc pschitt... elle s’est envolée.


Et pourtant, le cerveau que j’accuse de défaillance n’a fait que ce qu’il a pu.

Si j’avais pris soin d’accrocher mon idée à un mot, une image, une chose, elle me reviendrait. Et vous savez quoi, je crois que c’est comme tout, il faut s’entrainer.


Oui s’entrainer à  mémoriser.


Agir le nez en l'air, ça ne remplit rien. On fait la chose et on ne sait même plus ce qu’on vient de faire…


Agir en pensant à ce que l’on fait  et aussi penser en accrochant l’idée, en lui donnant des racines, on finit par remplir un livre… ou son cabas quand on oublie la liste …


J’m’entraine en sport, j’m’entraine à penser, j’m’entraine à sourire, j’m’entraine à voir, j’m’entraine à entendre. J’m’entraine à méditer, j’m’entraine…. Ouf … J’m’entraine aussi à me reposer !


Mais quand même, penser à ne plus penser, se donner du temps à tout lâcher, c’est justement là que le génial arrive. C'est le moment de laisser faire les pensées en gardant près de soi le crayon carnet « attrape idées ».


Le cerveau entrainé à faire le vide, crée sans cesse de nouveaux réseaux de cellules à cellules. Il tisse une toile, met en place de nouvelles connexions. Les parasites s'effacent, les bonnes cellules reprennent la place.


No décrépitude pour le marathonien de la méditation. Ha ! Pas obligé de mettre les jambes en X sur tapis volant. Marcher, courir, pédaler, respirer, nager sont de bons reset pour le cerveau. Hé oui, le corps, le corps encore...


Je pense et puis j’oublie de moins en moins, en toute conscience de ce que je fais, sauvera mon cerveau.

Il est temps que je le bichonne.


Catherine

Savez-vous que le corps n'enregistre pas à la même vitesse que l'intellect et que l'intellect n'est pas très performant sans le corps... En stage stretch rando Jura, on s'applique à tout mettre en ordre.

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